Imaginez-vous à Jasbire au petit matin. La brume recouvre les théiers, le froid reste présent malgré le soleil qui apparaît. Alors pour vous réchauffer vous attendez la tasse de thé préparée par vos hôtes, à la fois curieux et impatient. Les parfums de fleurs et d’amande vous chatouillent le nez et les notes d’herbes fraîches envahissent votre palais.
HISTOIRE DU THÉ
Les producteurs de ce thé, Purna et Susma Mukyia, vivent dans le village de Jasbire dans la région de Ilam au Népal. Ce petit village d’une centaine d’habitants est perché à 1800 mètres d’altitude dans les montagnes de l’Himalaya.
La culture du thé s’est développée au Népal plus intensément depuis une vingtaine d’année. Avant les jardins de thé, la famille de Purna cultivait de la cardamome. Un parasite ayant envahi toutes les cultures de la cardamome, ils débutèrent la culture du thé.
Lors de mon séjour au Népal durant la période du printemps 2024 j’ai séjourné dans ma famille népalaise de cœur. Cette famille possède environ 10 hectares de théier et, depuis peu, produit eux même leur thé grâce à la construction d’une petite factory au milieu des théiers. C’est Purna qui avec son épouse, Susma, transforment les feuilles.
Ce thé noir provient des premières récoltes de l’année. Purna a souhaité produire deux profils distincts. Un thé noir avec une oxydation marquée ainsi qu’une légère torréfaction en fin de process qui va apporter les nuances légères de chocolat et de céréales. Et un thé dit « Darjeeling style » avec une oxydation beaucoup plus légère et un séchage maitrisé pour mettre plus en avant l’univers végétal que fruité compoté et chocolaté.
Le Jasbire Vasanta appartient à la deuxième catégorie.
Pourquoi ce nom : Vasanta signifie printemps en Népalais. Nous souhaitons mettre l’accent sur le moment de la récolte, un moment attendu dans le monde du thé.